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domingo, noviembre 18, 2018


USA
Statue de la Liberté N.Y. - USA
(ENGLISH - FRENCH)


In the base of the Statue of Liberty, UNESCO World Heritage since 1984, the visitor can read some verses written in English of course. This is the poem "The New Colossus" by Emma Lazarus. This plaque was added in 1903 on the base, she was not there at the inauguration.

The text of the poem
THE NEW COLOSSUS 

Not like the brazen giant of Greek fame 
With conquering limbs astride from land to land; 
Here at our sea-washed, sunset gates shall stand 
A mighty woman with a torch, whose flame 
Is the imprisoned lightning, and her name 
Mother of Exiles. 
From her beacon-hand 
Glows world-wide welcome; her mild eyes command 
The air-bridged harbor that twin cities frame, 
"Keep, ancient lands, your storied pomp!" cries she 
With silent lips. "Give me your tired, your poor, 
Your huddled masses yearning to breathe free, 
The wretched refuse of your teeming shore, 
Send these, the homeless, tempest-tost to me, 
I lift my lamp beside the golden door!



(FRENCH)

Dans le socle de la Statue de la Liberté, Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984, le visiteur peut lire quelques vers, écrits en anglais bien sûr. Il s'agit du poème "The New Colossus", d'Emma Lazarus. Cette plaque a été ajouté en 1903 sur le socle, elle n'était donc pas là à l’inauguration.

Le texte du poème
LE NOUVEAU COLOSSE 

Pas comme ce géant d’airain de la renommée grecque 
Dont le talon conquérant enjambait les mers 
Ici, aux portes du soleil couchant, battues par les flots se tiendra 
Une femme puissante avec une torche, dont la flamme est l’éclair emprisonné, et son nom est 
Mère des Exilés. 
Son flambeau rougeoie 
la bienvenue au monde entier ; 
son doux regard couvre le port relié par des ponts suspendus qui encadre les cités jumelles. 
"Garde, Vieux Monde, tes fastes d’un autre âge !" proclame-t-elle de ses lèvres closes.
 "Donne-moi tes pauvres, tes exténués, 
Tes masses innombrables aspirant à vivre libres, 
Le rebus de tes rivages surpeuplés, 
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte 
Je dresse ma lumière au-dessus de la porte d’or !"


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